lundi 8 juin 2015

Team building en cuisine

Je crains d'être un incorrigible romantique : je suis persuadé que le développement des équipes est un requis essentiel du succès. Et la DRH de mon entreprise, malgré certains défauts, a parfaitement assimilé l'importance de cette problématique. Je participe donc régulièrement à des team building avec mes camarades. Cela dit, et même si je n'irai pas jusqu'à remettre en cause leur bienfondé, je dois confesser que tous ne sont pas nécessairement profitables. Si la majorité d'entre eux offrent une pause bienvenue, ils ne marquent pas vraiment les esprits. Celui auquel j'ai participé le mois dernier, cependant, a marqué les esprits. Il a eu lieu sur une journée, et nous a conduits à essayer la cuisine moléculaire. Si le thème n'était pas vraiment original, ce qui m'a franchement lors de cette animation, c'est que le staff a veillé au respect du rythme d’évolution de l'équipe. Si ça ne semble pas grand-chose, à première vue, c'est assez rare pour être relevé : la plupart de ces prestations sont le plus souvent formatées. Alors que là, le coach a utilisé des histoires issues des comportements reconnus au sein de notre groupe. La forme était vraiment bien pensée. Comme je l'ai déjà dit, la plupart de ces événements sont plaisants à suivre, mais conduisent rarement à une transformation de l'équipe. Trois jours plus tard, on en a déjà oublié le fond pour ne se souvenir que de son côté ludique. Si vous êtes vous aussi familiarisé à ce type d'activité, vous avez probablement constaté la même tendance. Pendant cette activité, cependant, j’ai pu repérer une meilleure circulation de l'information et une meilleure compréhension entre les membres. Les ateliers de groupe ont mis en lumière les forces et les défaillances de notre équipe. Chaque membre a ainsi pu déterminer sa place au sein du groupe et partager son ressenti, ce qui nous a permis de parfaire notre manière de travailler. En instaurant un climat de confiance entre tous les participants, l'organisateur a pu conduire l’équipe à travailler dans des conditions plus saines et à travailler mieux. J’ai particulièrement aimé la bienveillance avec laquelle a été organisée l'expérience. Voici le lien vers le site de l'agence organisatrice. Si vous pensez planifier un team building (suivez le lien pour le contact), cela pourrait vous s'avérer utile.


La vérité sur les demandeurs d'asile

Le député Eric Ciotti vient de déposer un rapport choc sur les failles du système d'accueil des demandeurs d'asile en France. Tout est enfin évoqué sans fard : des dossiers de demande qui s’empilent à l'instigation de filières d'immigration, des factures hôtelières exponentielles, des centres d'accueil débordés. Plus grave encore, par un phénomène pervers très actuel qui donne davantage de droits à ceux qui devraient en être exclus, les déboutés du droit d'asile se maintiennent pour la plupart sur le territoire et bénéficient de l'hébergement au détriment de sans-domicile-fixe titulaires de la nationalité française. Les révélations contenues dans ce rapport sont riches d'enseignements pour un pays qui n'a même plus les moyens d'entretenir décemment ses nationaux en difficulté. Si l'on suivait les beaux esprits, bien logés, tels qu'on les entend, par exemple en permanence sur la chaîne de service public Arte rien moins que pluraliste, la France, pourtant déjà fort accueillante, devrait accueillir sans sourciller tous les demandeurs qui le demandent. Au nom de quoi, pourtant, la France renoncerait-elle à son droit sacré et souverain de propriétaire terrien d'accueillir qui elle veut ? Seconde question toute aussi défendue : la plupart des demandeurs qui s'invitent sans être conviés viennent de l’Orient en guerre. La France est-elle responsable des convulsions de l'islam et des dérives de l'islamisme conquérant ? Dernière question qui en découle : on demande à l'Europe déjà envahie par les clandestins de nouveaux efforts. Pourquoi les malheureux chassés par la guerre ne pensent-ils pas à frapper à la porte des émirats, plus spacieux, plus proches, plus riches, et qui partagent avec eux la même culture religieuse et linguistique? Parce qu’ils savent qu'ils n'ont aucune chance de pouvoir compter sur la faiblesse de leurs dirigeants et la démagogie de leurs médias ?

Le problème de la gauche

La gauche française a l’art de transformer les drames en psychodrames. Un homme jeune est mort alors qu’il participait à une manifestation qui a dégénéré. C’est un drame authentique, ni plus ni moins tragique que la mort d’un jeune dans un accident de la route. Nul n’a osé prétendre que les gendarmes, qui faisaient face à un déferlement de violence haineuse, ont attenté volontairement à la vie de la malheureuse victime d’un accident rarissime. L’heure était donc à la pudique compassion. C’était compter sans le talent psychodramatique de la gauche gauchisante. À commencer par les Verts qui ont su donner toute la mesure de leur impudique démesure. On n’avait pas entendu, depuis la mort de Clément Méric au cours d’une rixe entre fascistes rouges et noirs, un tel florilège de sottises. Ne boudons pas notre masochiste plaisir : « Une tache indélébile sur l’action du gouvernement » (Duflot) ; « On ne construit pas un barrage sur un cadavre » (Noël Mamère). Et sans doute la plus belle réplique théâtrale : « une victime du fascisme d’État » (Éric Pététin, écologiste). La droite française s’est honorée à condamner les Black Blocs en keffieh et les démagogues verts plutôt que d’accabler le gouvernement Valls. Il n’en reste pas moins qu’en politique, comme en économie, on paie toujours la facture de ses inconséquences. N’était-ce pas Mme Duflot qui était ministre de M. Hollande ? Et les Verts ne sont-ils pas électoralement liés aux socialistes et aux communistes ? On a les alliés qu’on mérite.

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