jeudi 26 avril 2012

Bahrein et la F1

Après que le F1 Circus a quitté Bahreïn soulagé de la bonne tenue du Grand Prix comme de pouvoir mettre les voiles au plus vite, un minimum d'intelligence, voire de décence, aurait consisté à oublier au plus vite cette course très controversée, à défaut d'être capable d'en tirer des enseignements raisonnables pour l'avenir.Et bien non ! Voilà que des patrons d'écurie s'autoproclament experts en géopolitique et analystes zélés des médias, pour tirer quelques conclusions d'une mauvaise foi absolue, pour ne pas dire d'une bêtise crasse. Eric Boullier, le boss de Lotus, que l'on a connu mieux inspiré et plus pondéré, se lâche ainsi, selon mes confrères d'Autosport : «je ne devrais pas le dire, mais les médias ont fait à mon sens quelque chose qu'ils n'auraient pas du faire. Il y a différentes questions problématiques, sur lesquels il appartient au pays d'apporter les réponses. Mais il y a des problèmes dans tous les pays, même en Angleterre, en France et dans d'autres pays d'Europe, et la dramatisation à outrance fut définitivement une mauvaise chose. La F1 est un sport et doit être considérée comme tel (...) Elle ne devrait pas être utilisée comme outil politique. La politique, nous en avons assez dans notre paddock, nous n'avons pas besoin d'y apporter ce qui se passe dehors et c'est exactement ce qu'ont fait les médias, ce n'est pas une bonne chose.» Le sport se découvre le plus souvent via un baptême en F1 avant de poursuivre en école de pilotage.

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