vendredi 20 septembre 2013

Taxe, taxes et taxes...

Taxe, taxe, taxe… C’est si simple de juste prendre l’argent plutôt que de se creuser la tête à essayer de trouver des solutions longue durée. Cette fois, c’est une taxe carbone que l’on va mettre en place. Poussée par le besoin de satisfaire les verts et la coalition de gouvernement, nos dirigeants veulent ajouter une taxe malgré la pause fiscale promise et malgré la crise économique qui nous étrangle. Certes ils n’ont pas fait Saint Cyr, et c’est sans doute pour cela qu’ils nous pondent des aberrations. La contribution climat énergie que veut instaurer le gouvernement à partir de 2014 sur les taxes pesant sur les carburants et les énergies fossiles a été annoncée fin août par le ministre de l'Ecologie, Philippe Martin. Elle consistera principalement à lier une partie des taxes pesant sur l'énergie (carburants, fioul, gaz, charbon) à leur "contenu" en CO2. Cette "composante carbone" s'élèvera à 7 euros par tonne de CO2 en 2014, assure le journal du soir, soit le niveau préconisé par le président du comité pour la fiscalité écologique, l'économiste Christian de Perthuis. En 2014, le rendement pourrait représenter autour de 400 millions d'euros. Ce taux serait ensuite porté à 14,50 euros la tonne en 2015, puis à 22 euros la tonne en 2016, pour des recettes attendues de 2,5 milliards d'euros en 2015 et de 4 milliards en 2016, toujours selon Le Monde. Soit une progression beaucoup plus rapide que celle présentée par Christian de Perthuis. On comprend donc que cette taxe va s’appliquer sur les industries polluantes, qui ont certainement pas besoin de se voir rajouter une taxe. Il faudrait rappeler à nos gouvernants que les emplois qu’ils veulent protéger comme dans les hauts fournaux et autres secteurs industriels, sont pollueurs, et donc se verront appliquer cette belle taxe, les rendant de fait moins compétitifs. François Hollande s'apprête à dévoiler les grands principes de la "taxe carbone" à l'occasion de l'ouverture de la conférence environnementale. L'exercice s'annonce délicat pour le président, qui doit à la fois répondre à l'irritation des écologistes, déçus par le report au printemps 2014 de la loi de programmation sur la transition énergétique, et à l'inquiétude des Français qui doutent de la pause fiscale annoncée pour 2014-2015. Une chose est sûre, il s’est bien foutu de nous le Hollande quand il a fait sa campagne électorale. On peut même dire que le mensonge est devenu institutionnel. Source : Challenge Commercial.

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