jeudi 19 décembre 2013

Le pourquoi du succès du Yoga chez les hommes


Le Gripen, mieux que le Rafale

Ce n’est pas grave… le gouvernement continue de nous dire que de perdre un contrat de plusieurs milliards de dollars n’est pas grave… On comprend mieux pourquoi personne ne s’inquiète de l’Etat de la France. Et pourtant, c’est une énorme perte et un désaveu de plus du positionnement technologique français sur la scène internationale. En effet, la force aérienne brésilienne (FAB) vient de rendre publique son entrée en négociations exclusives avec l'avionneur suédois Saab pour l'achat du Gripen NG, afin de rénover son parc d'avions de combat. La nouvelle a été annoncée par le ministre de la Défense Celso Amorim à l'occasion d'une conférence de presse qui s'est tenue ce soir. Dans un communiqué, la force aérienne brésilienne souligne que ce programme d'acquisition porte sur 36 avions et s'étend jusqu'en 2023. Il représente un financement total d'environ 4,5 milliards de dollars. Ces nouveaux chasseurs doivent servir à mettre en place "un parc standardisé d'avions de combat multirôles" au milieu de la prochaine décennie, avec le retrait des F-5EM et des A-1M (AMX) prévu respectivement en 2025 et 2023. Un précédent contrat de développement d'une valeur totale d'1,5 milliards d'euros avait été attribué cette année. Au total, le coût du programme est estimé à 5 milliards d'euros environ et couvre également la production de 22 Gripen E entièrement neufs pour la Suisse, qui avait retenu l'avion de combat suédois face au Rafale et à l'Eurofighter. L'achat suisse sera soumis à un référendum qui devrait se tenir au printemps 2014, et dont l'issue favorable ouvrira la voie aux commandes helvétiques. Le petit monoréacteur de combat était opposé au F/A-18E/F Super Hornet de Boeing et au Rafale de Dassault dans le cadre de cet appel d'offres baptisé F-X2. Cette compétition avait été lancée, annulée puis ressuscité plusieurs fois et sous différentes formes depuis le début des années 2000. A plusieurs reprises depuis 2007, des représentants de l'avionneur brésilien Embraer s'étaient discrètement déclarés favorables au Gripen suédois, arguant que la société pourrait prendre part de façon plus étroite aux futurs développements du Gripen qu'à ceux de ses compétiteurs. Source : Avion de chasse.

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