jeudi 18 décembre 2014

Escapade Suisse

Parfois, je regrette que mes amis soient dispersés à travers le monde, chacun ayant choisi de vivre dans une contrée lointaine. Et d'autres fois, je m'en réjouis. Spécialement lorsque l'un d'eux m'invite chez lui. Mon dernier voyage m'a ainsi conduit en Suisse, où un ami m'invitait pour un week-end à inaugurer la saison d'hiver en effectuant une randonnée en motoneige. J'aurais difficilement pu refuser, d'autant que le pays regorge de paysages superbes dont la beauté attire de nombreux visiteurs. Au début du XIXe siècle déjà, certains désignèrent la Suisse comme une destination estivale, conseillée pour son air alpin vivifiant et revigorant. L'Oberland bernois (ou Hautes Terres), avec ses 2500 kilomètres de sentiers, est la destination de randonnée la plus populaire de toute la Suisse, grâce à ses villages de montagne idylliques, ses pics impressionnants, et ses profondes vallées verdoyantes : on se sent régénéré de corps et d'esprit rien qu'à en respirer l'air. Face au spectaculaire massif Jungfrau, perché sur sa corniche au-dessus de la vallée Lauterbrunnen, Mürren est le village le plus haut du canton, et c'est là que mon ami est venu vivre, hors du temps et de la foule : on y accède en effet uniquement par le chemin de fer à crémaillère ou par les remontées mécaniques ! Le coin est le paradis des randonneurs, et l'on peut choisir parmi une centaine de sentiers de randonnée. N'étant pas grand amateur de randonnées, nous avons plutôt pris le téléphérique jusqu'au Schilthorn et son sommet, le Piz Gloria, culminant à 2 969 metres. On peut effectivement apprécier là le panorama des quelque 200 pics depuis le restaurant en hauteur – devenu mondialement célèbre grâce au James Bond de 1969, Au service secret de Sa Majesté. La nuit tombée, nous avons fait une randonnée dans le silence nocturne, seulement rompu par le bourdonnement de nos motoneiges. Une expérience saisissante hors du monde réel. Pour des paysages de montagne renversants et des vues sur les sommets du Mönch et du Jungfrau ainsi que sur le glacier Aletsch, qui s'étend sur 22 kilomètres, nous avons finalement pris le chemin de fer jusqu'au terminus Jungfraujoch : la gare la plus haute du monde, à 3474 mètres ! Mon ami m'a ainsi fait visiter les profondeurs réfrigérées du Eispalast (palais de glace), avant de prendre le chemin du retour en prenant le chemin qui conduit à Grindelwald, ville située sous le pic dominant de l'Eiger, et très prisée pour les randonnées sur ses hauteurs. Avec le recul, je me rends compte que dans cette région pourtant consacrée à la randonnée, je n'ai fait que passer d'un siège à l'autre et me suis très peu dépensé au cours de ce week-end prolongé. A moins que l'on puisse considérer la motoneige comme un sport ? Pour ceux qui voudraient faire de même, je vous recommande ce site qui propose une magnifique randonnée en motoneige.


Assurer la croissance du PIB

Assurer la croissance du Produit intérieur brut (PIB) est devenu, en quelques décennies à peine, une des fins majeures de l’action publique. Cet indicateur est cependant de plus en plus contesté. D’abord pour son incapacité à prendre en compte les dégâts sociaux et environnementaux engendrés par nos modèles de développement. Ensuite, et les deux questions sont intimement liées, parce que la poursuite mécanique de sa croissance concourt désormais aux crises sociale et environnementale. Le PIB n’est donc pas un indicateur pertinent pour mesurer notre bien-être actuel et futur. Qu’est-ce que le PIB ? Cet indicateur cumule l’ensemble des richesses monétaires produites durant l’année, qu’elles soient produites par des acteurs privés proposant leurs biens et services sur le marché ou par des acteurs publics financés par l’impôt. Une définition qui rattache de facto les activités développées par l’économie sociale et solidaire à l’une ou l’autre de ces catégories, selon leur mode de financement. Le PIB a été élaboré aux États-Unis par l’économiste Simon Kuznets pendant la Grande dépression afin de doter l’État fédéral d’un outil statistique permettant de suivre, de manière agrégée, l’évolution de l’activité économique. Un réel progrès, en comparaison des indicateurs utilisés antérieurement pour évaluer l’état de l’économie qui associaient suivi des cours de bourse et mesure des flux de marchandises transportées. Le PIB demeure un indicateur essentiel de l’activité économique parce qu’il associe les deux modes majeurs de production de richesses qui coexistent dans la société : la production pour le marché – les comptables nationaux font ainsi la somme des valeurs ajoutées dégagées par toutes les activités marchandes – et la production de biens publics dans un cadre essentiellement non marchand. Soulignons que la contribution de ces services publics est considérée, dans le cadre comptable, comme égale aux coûts engendrés par leur production. Autrement dit, ces services contribuent à la richesse collective pour ce qu’ils coûtent, une convention qui fait débat puisqu’elle conduit à les déprécier par rapport aux services marchands qui incluent un profit.

Boire, et connaitre le vin

De retour d'un cours d'oenologie, je ne résiste pas à l'idée de vous présenter mon tout nouveau savoir dans le domaine, en vous expliquant comment le vin blanc est conçu. Si vous êtes comme moi amateur de cette couleur, ce billet est pour vous ! Le vin blanc peut, contrairement à ce qu'on pourrait croire, être fait à partir de raisin rouge : il faut seulement veiller à ne pas unir les rafles au jus au moment du cuvage. Pour y arriver, on procède donc au pressurage avant la fermentation. C'est cependant loin d'être la seule originalité des vins blancs, puisque ceux-ci se distinguent par une large gamme : sec, moelleux ou liquoreux. Sitôt que les raisins sont recueillis, il faut procéder à leur pressurage : en effet, le moût de blanc s'oxyde rapidement, et il faut éviter un contact prolongé avec l'air ! Le succès de ce procédé demande de la délicatesse pour éviter que le vin ne présente un goût acidulé dans la bouche. Le moût ainsi obtenu est ensuite envoyé dans un cuveau de débourbage, où il est ensemencé avec une souche de levures, qui doit être adaptée aux arômes primaires. N'ayant pas tout à fait compris cette partie-là, je ne m'y attarderai donc pas ! ^^' Ces levures permettent l'étape au sucre de se métamorphoserr en alcool : c'est l'étape de vinification, qui va changer le jus de raisin en vin. Des arômes inédits font alors leur apparition, essentiels dans la construction du bouquet. Leur construction est soutenue par une vinification à basse température, à environ 19°. L'importance d'une température constante impose un matériel de réfrigération. Pour les blancs doux, moelleux et liquoreux, le processus de la vinification diverge encore sur deux points : en premier lieu, le pressurage est plus long ; en second lieu, la vinification doit être arrêtée avant que tous les sucres ne soient changés en alcool. Voilà, j'espère que ces quelques informations vous permettront de profiter un peu mieux de votre prochaine dégustation de blanc. Je dois reconnaître que j'ai été agréablement surpris par ce cours d'oenologie. Je craignais de me retrouver entouré de snobs, mais l'ambiance était au contraire très conviviale et détendue. A refaire, si j'en ai l'occasion. Non, ce n'est pas une suggestion de cadeau de Noël. Quoique... Pour en savoir plus sur le vin, je vous recommande ce site de cours d’œnologie.


Quand les toubibs font grève

La mobilisation ne fléchit pas malgré les ouvertures du gouvernement. Médecins généralistes, spécialistes, urgentistes présentent une longue liste de revendications. Tiers-payant pour tous, territorialisation de l’offre de santé sous l’égide des Autorités régionales de santé, délégation de la vaccination aux pharmaciens ou bien de la prescription anti-tabagique aux sages-femmes, relégation des cliniques au second plan... A en croire les médecins libéraux qui s’apprêtent à faire grève lundi jusqu’au nouvel An, tout est sujet à conflit dans le projet de loi Santé de Marisol Touraine. Le mouvement annoncé depuis septembre est en train de se durcir, malgré les ouvertures récentes de la ministre . Le gouvernement s’attend à une grève très suivie et n’espère plus l’arrêter. Tous les syndicats représentatifs de généralistes sont désormais mobilisés. Les spécialistes appellent aussi à cesser le travail, à l’exception du BLOC qui représente les chirurgiens-obstétriciens-anesthésistes. C’est la base qui pousse les médecins, et les revendications s’étendent bien au-delà de la loi Santé. «?Nous voulons que s’ouvrent au plus vite des négociations conventionnelles pour revaloriser la consultation de base, mais aussi les séances longues pour la prévention ou les pathologies chroniques?», explique Jean-Paul Ortiz, président de la CSMF, le premier syndicat de médecins. L’hôpital public lui aussi est touché, car certains praticiens ont décidé de se greffer sur le mouvement des libéraux afin de donner plus de poids à leurs propres revendications, qui n’ont rien à voir avec la loi Santé. Derrière leur syndicat l’AMUF, les urgentistes feront la grève du zèle , avec un brassard. Le SNPHAR-E, qui regroupe les anesthésistes-réanimateurs, demande de meilleures conditions de travail. Marisol Touraine a pourtant promis de rouvrir la discussion en janvier, et reporté l’examen du projet de loi par le Parlement au mois d’avril - en dépit des deux semaines de congé de l’Assemblée à Pâques. Elle a indiqué dans un entretien à «?Libération?» les sujets dont elle était prête à discuter : la place des médecins dans l’offre territoriale de soins ; la préservation de l’intégrité du métier et des garanties pour que le tiers-payant ne soit pas une usine à gaz et puisse être mis en œuvre progressivement. Reste un sujet non-négociable : l’interdiction des dépassements d’honoraires pour bénéficier du label «?service public hospitalier?», qui exclut de fait les cliniques. «?C’est le système qui a prévalu jusqu’en 2009, explique-t-on au ministère de la Santé. Cela n’a jamais empêché les cliniques de se positionner sur des missions de référence, comme la recherche et l’enseignement.?» L’objectif n’est pas de faire imposer par les cliniques des contraintes à leurs chirurgiens... mais plutôt de mettre en évidence la différence entre les hôpitaux publics ou à but non lucratif étiquetés «?service public?» et les autres.

L'hypersexualisation est en ordre de marche

Comment pourrons-nous préserver nos enfants de normes que nous contribuons à véhiculer ? Phénomène de société intégré par les adultes et illustré par les concours de Mini-Miss qui se développent fortement dans certaines régions ; marché potentiel d’enfants prescripteurs devenus « mini adultes », confusion des âges illustrée par le concept de « pré-adolescent », les facteurs de propagation sont massifs. Insidieusement, l’hypersexualisation s’appuie sur le retour des stéréotypes dès le plus jeune âge comme en témoigne la sexualisation des jouets ou le retour d’une presse pour fille centrée sur l’apparence. La logique de consommation dans une société individualiste aux structures familiales fragiles, le primat de l’image dans une société qui ne l’a pas intégré dans son éducation, la libération sexuelle dans une société qui n’a pas achevé la construction de l’égalité entre les sexes, conduisent à l’hypersexualisation des adultes comme des enfants. Les parents sont légitimement inquiets. L’hypersexualisation des enfants constitue un enjeu individuel. Ces enfants sont fragilisés dans leur construction identitaire. A l’extrême, l’intrusion précoce de la sexualité entraine des dégâts psychologiques irréversibles dans 80 % des cas. Plus généralement, l’hypersexualisation participe au développement de conduites à risque et notamment à l’anorexie mentale pré-pubère (37 % des jeunes filles de 11 ans sont à la diète). L’hypersexualisation est indissociable de la banalisation de la pornographie, comme principal mode d’éducation à la sexualité des jeunes garçons qui, outre le principe de la domination performante masculine, peut induire des comportements sexuels violents et légitime le harcèlement. L’hypersexualisation est également un enjeu collectif d’affaiblissement des principes de dignité de la personne humaine et d’égalité entre les sexes, un enjeu à double sens. L’hypersexualisation véhicule le stéréotype de la femme/fille passive, définie par son apparence et animée par la sexualité. La critique de l’hypersexualisation véhicule également des stéréotypes sexistes dans la diabolisation des adolescentes et la culpabilisation des mères. Force est de constater que l’hypersexualisation est systématiquement appréhendée au féminin sans que son miroir masculin ne soit interrogé. Ainsi, la critique des spa mèresfilles aurait-elle pu souligner honnêtement l’existence dans les mêmes locaux d’un spa pères-fils…. Au-delà de l’enjeu individuel de prévention des conduites à risque, le raz de marée attendu de l’hypersexualisation sera la régression de la cause féminine et de l’égalité entre les sexes.

vendredi 26 septembre 2014

Heureusement le PSG a le Qatar

Quand on est financé par le Qatar, on ne peut quand même pas être habiller en tongs. Et le principe vaut pour les déplacements. Pas question de se balader en bus, même sur des trajets courts. Puisque c’est le Qatar qui paie, tout se fera en jet privé, mais pas n’importe lequel, un magnifique 737 VIP. Cette semaine, le PSG s’est relancé en Ligue 1 avec sa première victoire à l’extérieur, sur la pelouse du SM Caen grâce à des réalisations de Lucas et Marquinhos. Pour ce déplacement, le club de la Capitale avait utilisé un avion pour un total de… 35 minutes de vol comme le rappelle L’Equipe ce vendredi. Pour le voyage à Toulouse ce weekend, le PSG se déplacera également en avion. Mais l’appareil sera nouveau pour les joueurs de la Capitale. Selon L’Equipe, le club parisien va voyager dans un Boeing 737 executive « équipé seulement de quarante-quatre places (seize fauteuils à l'avant, vingt-huit sièges de business à l'arrière) ». Le quotidien parle de« confort ultime » pour les Parisiens. Les Boeing Business Jets (BBJ) constituent une gamme d'avions de ligne aménagés spécialement pour un usage privé créée par Boeing en 1996. Ces aménagements proposent en outre des chambres à coucher, des salles de bains avec douches, des salles à manger ou de réunion et un vaste salon. Boeing ne proposait initialement que des Boeing 737 aménagés. Face au succès rencontré, la flotte BBJ s'est étendue avec les Boeing 777 VIP, Boeing 787 VIP etBoeing 747-8 VIP possédant des capacités d'emport plus importantes et des rayons d'actions accrus. C’est sur que les joueurs ne vont quand même pas être tributaires d’Air France ! Mobilisés contre le projet Transavia Europe, les pilotes ont fait céder mercredi soir la direction d'Air France-KLM, qui a retiré ce projet phare de son nouveau plan stratégique "Perform 2020". Le syndicat a fait une «contre-proposition» qui est «actuellement étudiée par la direction», a indiqué son porte-parole Guillaume Schmid. «Dans l'attente, le mouvement se poursuit pour le moment». Source : Pilotage Avion

Liberté


Massacre de dauphins en Algérie

Voilà un massacre dont on ne parle pas et qui pourtant se déroule près de nos côtes, c’est le massacre de dauphins. Et cela se passe en Algérie. En effet, Le comité de pêche Algérien a recensé pas moins de 30 dauphins tués après avoir été capturés par des pécheurs utilisant des filets dérivants au niveau de Skikda, Jijel et Beni Saf (Ain Témouchent), a-t-il affirmé, lors d’une conférence de presse tenue ce dimanche au siège de l’Ugcaa à Alger. Mais ce chiffre ne représente que la partie visible de l’iceberg : « Le nombre de dauphins tués et non déclarés est de loin plus important ». L’Algérie est l’un des rares pays où l’on continue à utiliser les filets dérivant. Pourtant notre pays est signataire des conventions internationales qui prohibent l’utilisation de ces filets », a-t-il relevé. Le filet dérivant est une technique de pêche qui capture les espèces non ciblées par les pêcheurs dont les dauphins et autres mammifères marins et qui menacent les ressources halieutiques. « Les lois régissant le métier de la pêche existent mais elles ne sont pas appliquées » a signalé Hocine Bellout. Il a cité à titre d’exemple, la pêche des sardines dont la taille est inférieure à 11 centimètres, interdite par la loi mais qui n’empêche pas la vente de sardines de 5 centimètres sur les marchés de poissons. Il faut dire que le dauphin est devenu un poisson que l’on mange en Algérie. «L'état du secteur de la pêche en Algérie reflète le mauvais état de santé de nos côtes», a-t-elle souligné tout en insistant sur «la mobilisation et l'éducation des citoyens afin de préserver les côtes contre la pollution...Toutes sortes de rejets sont déversées en mer conduisant à la raréfaction du poisson», a-t-elle ajouté. L'inamovible président du comité national des marins-pêcheurs affilié à l'Ugcaa, Hocine Bellout, a de son côté, mis en exergue la formation des pêcheurs et l'état archaïque de la flottille de la pêche nationale. Certains bateaux de pêche datent d'avant l'indépendance. Les chiffres livrés lors de cette rencontre ont montré que la consommation de poisson demeure tributaire des importations qui atteignent jusqu'à 400.000 tonnes. L'Algérie ne parvenant à pêcher que quelque 70.000 tonnes. «Les 56.000 professionnels du secteur risquent de se retrouver sans emploi et ne plus pouvoir exercer leur métier à cause de la rareté du poisson sur les côtes algériennes à cause de la pollution en Méditerranée», a prévenu Hocine Belhout. Source : nager avec les dauphins.

On respire mal à Paris

Il ne fait pas bon respirer l’air parisien en ce moment. On le savait déjà, mais cette fois, c’est pire, et c’est encore la faute aux islandais. En effet, entre lundi soir et mercredi, des poussières émises par levolcan islandais Holuhraun, lié au système volcanique duBardarbunga, ont provoqué une pollution de l'air très inhabituelle sur une grande partie du nord de la France, a averti Airparif, l'association francilienne de surveillance de la qualité de l'air. D'après l'Agence environnementale islandaise, l'éruption du volcan Holuhraun émet jusqu'à 60.000 tonnes de SO2 par jour, ce qui dépasse largement toutes les pollutions au SO2 émises par les transports, l'énergie, le chauffage domestique dans la totalité de l'Europe, qui est en moyenne de 14.000 tonnes par jour. L'alerte en France a été donné par un des instruments d'analyse atmosphérique du Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (LSCE, CEA-CNRS-UVSQ) opéré par le CEA à l'Orme des Merisiers. «Le lundi 22 en soirée, je me suis aperçu en vérifiant les instruments qu'il y avait un niveau élevé de particules fines, et que ce n'étaient que des sulfates, ce qui n'arrive normalement jamais», explique par téléphone Jean Sciare, spécialiste des aérosols au LSCE. Situé au centre de l’Islande, ce système volcanique, long de 190 km et large de 28 est entré en éruption le 29 août dernier. Il rejette dans l’atmosphère de grandes quantités de dioxyde de soufre. Selon les premières mesures faites, 200 à 600 kg de soufre s’échapperaient chaque seconde du volcan. D’après l’institut, qui continue de suivre cette source de pollution, les masses d’air qui vont arriver sur la France dans la journée ne proviendront plus d’Islande. Et vont ainsi permettre de disperser les particules. La pollution aux particules a entraîné le déclenchement du seuil d'information (à partir d'une concentration supérieure à 50 microgrammes de particules PM 10 par m3 d'air). Ce seuil est également atteint en Bretagne depuis mercredi. Femmes enceintes, jeunes enfants, personnes âgées, ou encore souffrant de pathologies respiratoires ou cardiaques sont invités à limiter activités physiques et déplacements. Source : agence séminaire en Islande

mercredi 2 avril 2014

Selfie en avion de chasse


Insolite Crazy Bear

Je vous emmène à Oxford pour un virée assez déjantée comme seuls les anglais savent le faire. Découvrez The Crazy Bear, un lieu totalement atypique pour un séjour insolite. Voici une manière originale de transformer un pub. Un majestueux autobus à impériale réaménagé de fond en comble tient lieu de réception à cet établissement d'emblée à un séjour pas comme les autres. On accède à l'Hotel Crazy Bear (ours dingue) par des jardins tropicaux : un bâtiment du XVIe siècle à l'origine, courageusement redessiné pour accueillir un bar exceptionnel et une galerie ornée de lustres où se dresse un ours de 2,5 mètres de haut. Le sentier longe une cascade, de robustes palmiers, des terrasses, des pelouses et d'attrayantes œuvres d'art dispersées aux quatre coins de la propriété. Dix-sept logements, chambres, suites et maisonnettes décorées séparément - témoignent d'une étonnante créativité et d'un savoir-faire couronné de succès. Un mobilier très raffiné, des miroirs et des décorations en cuir somptueusement ouvragés créent une déconcertante atmosphère éclectique. Les maisonnettes peuvent accueillir des familles et des groupes de six personnes au maximum, alors que les suites et les chambres conviennent davantage à un couple en quête d'un séjour romantique et luxueux. L'hôtel dispose aussi de restaurants qui ont reçu plusieurs récompenses culinaires. En quittant l'admirable bar, vous passerez devant l'ours pour rejoindre une brasserie thaïlandaise qui est en soi un véritable havre de plaisir. L'excellente cuisine qui vous sera servie n'est constituée que de produits provenant de la ferme de l'hôtel ou directement de Thaïlande. Tout aussi somptueux, un restaurant anglais aux murs capitonnés de cuir vous réservera un accueil chaleureux et une nourriture britannique moderne. Allez sur Voyage insolite pour en savoir plus.

Le n'importe quoi du Gouvernement Valls

J’ai du mal à saisir le nouveau gouvernement. Valls clive. Montebourg fait preuve d’incompétence flagrante en économie, et on le bombarde à l’économie. Royale flirte avec la bankeroute de sa région, et on lui donne un grand ministère… Rien ne va plus en France. Le pire reste quand Montebourg. Pierre Moscovici va bien quitter Bercy : le nouveau Premier ministre, Manuel Valls, a décidé mercredi de nommer Arnaud Montebourg à la tête du ministère de l'Economie. Il s'occupera toujours du Redressement productif, mais aussi du Numérique. Ce portefeuille était géré jusqu'ici par Fleur Pellerin, qui ne fait pas partie des 16 ministres nommés mercredi midi par le secrétaire général de l'Elysée. Copé résume assez bien la situation. "Tout ça pour ça". Ce gouvernement ne va "en rien répondre au message de désaveu que les Français ont adressé à l'occasion des élections municipales au président Hollande". "Manuel Valls décide de maintenir Christiane Taubira à la Justice, après deux années calamiteuses en matière de politique pénale. C'est un message de laxisme terrible dans la lutte contre la délinquance". "M. Sapin va être en charge de la réduction du déficit budgétaire. Il était en charge de la réduction du chômage. C'est un des échecs les plus désastreux de ce gouvernement depuis deux ans". Le départ de Vincent Peillon (ex-ministre de l'Education) est "une des rares décisions de sagesse" de ce gouvernement, mais il est regrettable de le remplacer par Benoît Hamon, "issu de la gauche de la gauche" et aux "idées doctrinales très arrêtées qui ne correspondent pas forcément à ce que peuvent en attendre les familles pour l'éducation de nos enfants". "Tout cela donne le sentiment d'un bateau ivre à un moment où, au contraire, nous aurions besoin pour notre pays d'une équipe gouvernementale solide, avec une ligne politique qui soit claire". Il a redemandé au président Hollande de dire aux Français "quels sont ces fameux 50 milliards de baisse de dépenses publiques qu'il a annoncés", de "retirer la réforme des rythmes scolaires", de retirer également, "tout de suite à titre emblématique, la réforme Taubira en ce qui concerne la politique pénale". "Qu'il y ait au moins des gestes symboliques très forts". Source : Voyage d’affaires

Apesanteur - les animaux d'abord

Découvrir les joies de l’apesanteur est devenu aussi simple que de prendre son vélo. C’est en tout cas aussi facile, à condition d’avoir quelques milliers d’euros à dépenser. Et en plus, cette expérience n’est pas du tout néfaste pour l’organisme, alors que l’on pensait l’inverse pendant longtemps. D’ailleurs, on commença les tests d’exploration de l’espace avec des animaux. Envoyer un touriste dans l’espace est aujourd’hui chose faite. Mais rappelez-vous qu’après la seconde guerre mondiale, lorsque la conquête spatiale était dans l’air du temps, on ne savait pas vraiment encore si l'on pouvait envoyer un Homme dans l'espace. On a donc commencé par y expédier des animaux. Souvenez-vous, après la seconde guerre mondiale, en 1957, on envoyait la première chienne dans l'espace, Laïka. On s’interrogeait alors sur les effets de l’impesanteur sur les organismes vivants. D’ailleurs, de quoi s’agit-il exactement ? La Terre exerce sur nous une force, la gravité, que nous sentons en permanence et qui nous ramène irrémédiablement sur le sol. En orbite terrestre, cette force est toujours là mais la vitesse (8 km/s) induit une force centrifuge qui l'annule. En d'autres termes, un corps en orbite est en chute libre perpétuelle. les chats retombent sur leurs pattes quand l'avion vole à plat. Au sommet des paraboles, quand la gravité apparente est nulle, ils perdent tout repère. L'avion est un Convair C-131 de l'US Air Force qui a servi pour ces expériences de « gravité zéro » et qui fut surnommé le Vomit Comet.Le réflexe naturel du chat, est de retomber systématiquement sur ses pattes lorsqu’il est soumis aux lois de la pesanteur. Il le perd complètement quand il n’est plus subordonné à cette force et bat des pattes à la recherche d’un endroit stable. Quant aux pigeons, ils volent de haut en bas sans réussir à trouver leurs repères. Ils battent des ailes éperdument et certains finissent même par voler à l’envers. Si cela vous intéresse, et que vous avez quelques euros à dépenser, allez sur vol en apesanteur et vous aurez toutes les informations pour entreprendre cette expérience.

Membres